Belgique-Canada

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Qatar-Équateur. C’est peu d’écrire que le match d’ouverture de la Coupe du monde 2022, le dimanche 20 novembre à 17 heures, n’incite pas les foules à rêver. Il fait pourtant énormément parler, ce début de Mondial. Et pour cause. Avec ses stades climatisés à ciel ouvert fabriqués au rabais, il est plus encore que les autres (la Russie, en 2018, c’était pourtant déjà pas mal) un désastre humain et, par-dessus le marché, écologique. Sans parler d’une ineptie de calendrier qui surcharge sur l’autel économique le programme déjà écrasant d’athlètes aux corps trop sollicités. Cette compétition planétaire, beaucoup de gens, des supporters assidus même parfois, ont déjà déclaré qu’ils ne la regarderaient pas. Mais que peuvent y réussir les Diables Rouges, cette génération dorée en train de passer le flambeau, opposés au Canada pour son entrée dans le tournoi? Difficile à dire. A fortiori avec un entraîneur qui a les changements laborieux et table sur ses vieux cadres même quand ils ne jouent pas dans leur club. Entre la course contre la montre de Romelu Lukaku heureusement du voyage, le manque de rythme d’Eden Hazard et une défense jusqu’à preuve du contraire vieillissante, notre équipe nationale risque d’avoir du mal à s’illustrer. Restent un indéniable talent offensif dans le noyau, un De Bruyne au sommet de son art et la glorieuse incertitude du sport.

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