Plus tôt dans la matinée, un article évoquait l’annulation du Festival de BD d’Angoulême, après les vives critiques formulées à l’égard de la direction de l’événement. Les organisateurs démentent formellement l’information, assurant que des discussions sont toujours en cours.
Les organisateurs du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême ont démenti, mercredi, dans un communiqué de presse, les informations «erronées» publiées par Libération faisant état de l’annulation de l’édition prévue en janvier 2026.
Ils expliquent que le dialogue entre les différents acteurs «se poursuit». Des réunions doivent avoir lieu cette semaine entre les organisateurs, les financeurs publics et leurs représentants, ainsi qu’avec les syndicats d’auteurs et d’éditeurs, «avec qui le dialogue est permanent», précisent-ils.
Les responsables du principal événement consacré au neuvième art espèrent «que les discussions en cours permettront de trouver une solution afin que l’édition 2026 puisse se tenir, dans l’intérêt même de l’écosystème de la bande dessinée et par respect pour un public de passionnés de cette forme unique de lecture, public qu’elle a toujours su fédérer au cours de son demi-siècle d’existence».
La 53e édition du festival d’Angoulême est censée se tenir du 29 janvier au 2 février. Plus tôt dans la journée, Libération avait affirmé que le festival n’aurait pas lieu, après la décision des principaux éditeurs de bande dessinée de ne pas participer à la prochaine édition. Les organisateurs auraient pris acte de cette décision et redouteraient que cette annulation n’en entraîne d’autres.
Les autrices et auteurs avaient annoncé en début de semaine un boycott total du festival pour dénoncer la gouvernance de la société organisatrice 9eArt+, les violences sexistes et sexuelles, la précarisation du secteur et un manque de transparence.