Critique

[à la télé ce soir] La la la

© Skopia Films
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

Le documentaire d’Éric Bitoun définit les frontières du genre de la comédie musicale et raconte des films qui ressemblent plus à des rêves qu’à la réalité.

En 2017, La La Land recevait sept Golden Globes -un record- et remportait pas moins de six Oscars terminant de célébrer un pétaradant succès commercial et critique. La consécration du film de Damien Chazelle ramenait sur le devant de la scène une forme stylistique jugée par beaucoup anachronique: la comédie musicale. Si le cinéma a mis 32 ans à trouver la parole, il a rapidement inventé un genre qui chante et gesticule en y superposant la danse et la musique. Nourri par les propos de Chazelle, de son compositeur Justin Hurwitz, de Michel Legrand, d’une chercheuse en études cinématographiques ou encore de Rob Marshall (Chicago), le documentaire d’Éric Bitoun définit les frontières du genre et raconte des films qui ressemblent plus à des rêves qu’à la réalité. « Une forme d’enthousiasme, de gaité, d’entrain, de rythme qui nous fait échapper à la vraie vie« , dixit Patrice Leconte. Un voyage mélomane du Chanteur de jazz à Flashdance en passant par Le Magicien d’Oz, Les Demoiselles de Rochefort, Chantons sous la pluie, Grease et Bollywood…

Documentaire d’Éric Bitoun. ***(*)

Dimanche 02/01, 23h50, La Trois.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content