Comme ils ne vendent plus de plaques, les rockeurs, DJ’s et rappeurs d’aujourd’hui passent leur vie sur les routes, enchaînent les dates jusqu’à l’épuisement, voire l’écoeurement, sur des tournées interminables en mode cruise control.
C’est l’un des principaux effets pervers de la crise du disque. Comme ils ne vendent plus de plaques, les rockeurs, DJ’s et rappeurs d’aujourd’hui passent leur vie sur les routes, enchaînent les dates jusqu’à l’épuisement, voire l’écoeurement, sur des tournées interminables en mode cruise control. Has been, mauvais goût, fainéantise et burn out…
Cypress Hill. Ça fait quatre ans. Quatre piges, depuis Rise Up, que Cypress n’a plus sorti un disque. Samedi soir, la bande à B-Real est venue cachetonner. Best of fédérateur, mode pilotage automatique. Faut quand même (ou pas) payer les vacances des gosses dans les Bahamas au mois d’août. I wanna get high…
Klaxons. Les Anglais, pionniers de la New Rave, ont signé son manifeste en 2007 avec Myths of the Near Future. Depuis, plus rien. Deux albums chiants comme la pluie et beaucoup de bruit pour rien. Pwet pwet…
Punish Yourself. C’est fun une fois et ça plaît aux kids le peinturlurage fluo mais le rock technoïde et le cyberpunk bourrin, ça ne vaut quand même pas cinq concerts à Dour en neuf ans. Punition générale…
Maxïmo Park. En 2005, en pleine Franz Ferdinandmania, le cérébral label électronique Warp avait craqué sur ces cultivés et nerveux (pop) rockeurs de Newcastle. Maxïmo Park n’a jamais confirmé ces belles promesses. Pas méchant mais « useless ».
Within Temptation. D’accord, c’est un peu tirer sur une ambulance. Une ambulance en panne sèche et aux pneus crevés. En même temps, ça fait 20 ans que Within Temptation nous les brise. Chant lyrique sur guitares grasses. Le métal symphonique hollandais, c’est bon pour les magasins de disques à la côte.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici