Critique

[Le nanar de la semaine] De Premier, d’Erik Van Looy

Koen De Bouw dans De Premier d'Erik Van Looy © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

THRILLER | En un mot comme en cent, consternant.

Dans le genre pitch improbable, De Premier se pose un peu là, qui voit le Premier Ministre belge (Koen De Bouw) pris en otage et contraint à tuer la Présidente des Etats-Unis (Saskia Reeves) lors d’un meeting singulier, sans quoi sa femme et ses enfants seront froidement exécutés… Ravalant la vraisemblance au rang d’accessoire purement décoratif sinon inutile, Erik Van Looy (De zaak Alzheimer, Loft) emballe ce scénario avec une certaine efficacité à défaut d’inspiration, pour signer un thriller que l’on se serait borné à qualifier d’insignifiant s’il n’ajoutait à la caricature l’instrumentalisation nauséabonde des attentats des derniers mois. En un mot comme en cent, consternant.

D’ERIK VAN LOOY. AVEC KOEN DE BOUW, CHARLOTTE VANDERMEERSCH, DIRK ROOFTHOOFT. 1 H 55. SORTIE: 26/10. °

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