Critique

Critique ciné: Don Jon

Don Jon © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Baby face athlétique, séducteur et égocentré, Jon Martello (Joseph Gordon-Levitt) serait plutôt le genre de type capable de traverser l’existence sans se poser la moindre question…

Baby face athlétique, séducteur et égocentré, Jon Martello (Joseph Gordon-Levitt) serait plutôt le genre de type capable de traverser l’existence sans se poser la moindre question, partageant l’essentiel de son temps entre les immuables centres d’intérêt à même de retenir son attention: sa voiture, son appartement, sa famille, ses potes, son église, son corps, ses fantasmes.

Jusqu’au jour où il rencontre… Scarlett Johansson, alias Barbara Sugarman, affolante blonde à l’imaginaire amoureux gavé de romance hollywoodienne, qui, non contente de lui faire tourner la tête, semble pouvoir le détourner de sa légendaire addiction au porno… Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, Joseph Gordon-Levitt se lance dans une espèce de variation comico-légère sur le thème du Shame de Steve McQueen, prenant soin de tordre le cou aux clichés avec le sourire -ce réjouissant parallèle entre baise réelle et fantasmée, cet inventaire objectivement hilarant des avantages et inconvénients de la masturbation. Une sympathique réussite, jusque dans son final étrangement convaincant malgré l’inévitable charge moralisatrice qu’il charrie.

  • DE ET AVEC JOSEPH GORDON-LEVITT. AVEC AUSSI SCARLETT JOHANSSON, JULIANNE MOORE. 1 H 30. SORTIE: 20/11.
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