Gaëlle Caplet tisse son « réseau » dans le parc d’Egmont
Du 16 juin au 14 juillet, Gaëlle Caplet, céramiste et designer investit le parc d’Egmont à Bruxelles. L’artiste tente de révéler l’eau enfouie sous la terre
Dans le parc Egmont qui entoure l’Institut Supérieur pour l’Etude du Langage Plastique sont dispersés des créations de Gaëlle Caplet, une étudiante à La Cambre. Elles ne sont pas perceptibles au premier regard. En se promenant sur le sentier, un visiteur distrait ne remarquera pas directement les tuyaux bleus en céramique enfoncés dans le sol. Plus loin, un récipient posé contre un mur récolte l’eau de pluie. Chaque objet se confond dans le décor, comme s’il avait toujours été là. Seul un oeil curieux peut les dénicher.
Pour son projet de fin d’études, Gaëlle Caplet s’est intéressée à la problématique de l’eau dans le milieu urbain. C’est pourquoi elle a choisi d’intervenir dans le parc d’Egmont en valorisant les points d’eau potable et de pluie ainsi qu’en proposant aux usagers du parc une signalétique des accès à l’eau, pouvant être lue de différentes manières. Dans son intervention, elle mélange design, artisanat et art.
A son arrivée à Bruxelles, la jeune Française a pris conscience d’un paradoxe existant au sein de la ville. Alors que la capitale belge s’est construite autour des cours d’eau, les citadins n’en voient aucune trace. La Senne et ses confluents restent enfouis sous terre. Actuellement, l’usage de l’eau se limite à la sphère domestique. « L’eau en Occident est utilisée à outrance« , explique l’artiste dans une vidéo.
Réseau, du 16 juin au 14 juillet 2013 dans le parc d’Egmont, à Bruxelles.
Plus d’infos sur http://www.iselp.be/index.php/integrations-artistiques-futures/reseau-intervention-par-gaelle-caplet-au-parc-degmont.html
LC (stagiaire)
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