Visual music, du son dans les yeux

Body Noise © LUFF/Body Noise/Quimera rosa
Flora Eveno Stagiaire

Composés tous deux d’ondes, son et lumière ne s’adressent pourtant pas aux mêmes sens. C’est sur cette ressemblance/opposition que s’est créée la visual music, un courant de performers un peu barrés, un peu poètes.

Guitare augmentée visuellement, gant qui multiplie les sons… Les artistes de la vague visual music font parler les corps, donnent une imagerie à la musique. Une interrogation du mariage son/musique.

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Parmi les champions multi-art/visual music, le groupe japonais Kuro Pipe. Invités pour fermer le LUFF (Lausanne Underground Film & Music Festival) en 2014, ils ont délivré un show barré et hallucinant, ouvrant un peu plus la visual music aux yeux et oreilles du public. Kuro Pipe s’est formé en 2003, s’inspirant d’un mouvement avant-gardiste japonais, le Gutaï. Ils recherchent la liaison des opposés ou l’opposition des liaisons, en alliant à leur musique des images ou performances visuelles inhabituelles. De l’underground nippon bien salé.

Crooked Tapes dit d’eux qu' »ils sonnent comme des barbares d’Extrême-Orient jouant de l’anarcho-punk, comme des sauvages autour d’un feu de camp. Leurs putains de sonorités sonic lo-fi rappellent une énergie primitive d’esprits anciens. Kuro Pipe est un des meilleurs groupes multi-art formés par une désormais longue tradition d’arts underground au Japon. Je vous promets que vous ne (re)verrez jamais un freak-show chaotique d’une aussi bonne qualité. »

Chimère et beatbox

Côté européen, le collectif Quimera rosa et le surdoué du beatbox EZRA prennent aussi le chemin visual music. Quimera rosa, la chimère rose, fait parler les corps à travers des performances presque érotiques, c’est le « Body noise ». Des corps qui se touchent et produisent des sons en fonction des émotions. C’est « comme un détecteur de mensonges » explique un membre du collectif espagnol, « quand on est stressé, il n’y a pas de son qui sort« .

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EZRA, le beatboxer français, utilise un gant interactif, spécialement développé pour lui. Il s’en sert à la manière d’une télécommande qui démultiplie sa voix et contrôle des écrans autour de lui. Un prolongement technique de son corps qui pousse encore plus loin les possibilités et donne à ses shows une autre dimension.

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(Source: Tracks, Arte)

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