Critique

Yeah, yeah, yeah

© PGV
Maxime Delcourt
Maxime Delcourt Journaliste

Un documentaire sur les Beatles, dans lequel on n’entend pas une seule chanson originale du quatuor. Étonnant. Mais ça marche.

DOCUMENTAIRE DE FABRICE ZIOLKOWSKI. 2012. ***
Ce vendredi 5 octobre à 20h05 sur La Deux.

Que penser d’un documentaire consacré aux Beatles où l’on n’entend aucune de leur chanson en version originale? Étonnamment, que du bien. L’explication est simple: la Beatlemania est aujourd’hui encore tellement importante que l’univers façonné par ces quatre garçons dans le vent continue de résonner au sein de toutes les grandes villes mondiales. Bien sûr, le reportage de Fabrice Ziolkowski ne peut recenser tous les phénomènes absurdes et atypiques nés du fanatisme pour les petits gars de Liverpool. C’est pourquoi il se concentre principalement sur les tribute bands, ces musiciens passionnés qui, sentant le bon coup marketing, ont décidé d’incarner leurs idoles sur scène, quitte à les transformer en vulgaire produit manufacturé. Un aspect que le réalisateur n’évoque que brièvement, préférant s’attarder sur l’aspect uniquement passionnel. Pour cela, il se rend à la Semaine internationale des Beatles qui se déroule chaque année depuis 25 ans, à Liverpool forcément. L’occasion pour lui comme pour nous de rencontrer des milliers de fans venus du monde entier (Mexique, Amérique, Japon, Russie, on en passe) faire pèlerinage sur les terres des Fab Four. L’occasion également d’aller visiter le luxueux Hard Days Night Hotel, d’aller faire des achats au Beatwear (un magasin où l’on ne trouve que des répliques d’habits portés par les Beatles) et de traverser prudemment les passages pour piétons d’Abbey Road. Le tout en 50 minutes et avec la certitude que l’aura des Beatles est en chacun de nous.

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