Critique

The King of Devil’s Island

DRAME | Avec The King of Devil’s Island, Marius Holst signe un drame puissant, au Coeur de la rebellion adolescente face à une repression aveugle.

THE KING OF DEVIL’S ISLAND, DRAME DE MARIUS HOLST. AVEC BENJAMIN HELSTAD, STELLAN SKARSGARD, KRISTOFFER JONER. 2 H. SORTIE: 21/12. ***

Inspiré d’une histoire vraie, The King of Devil’s Island déploie son action au début du XXe siècle, dans le centre pour jeunes délinquants de Bastoy, posé sur une île désolée de Norvège. Les autorités -direction et gardiens- font régner une discipline de fer sur l’institution, ne reculant devant aucun moyen, les plus inhumains au besoin, pour mater des pensionnaires dont l’identité a été ravalée au rang de matricule. Jusqu’au jour où débarque, dans la pâle lueur hivernale, un nouveau détenu peu enclin à s’en laisser conter. C’est un drame puissant que signe ici Marius Holst, dans un film dont la souveraine beauté contraste singulièrement avec la violence, physique et psychologique, qui y est à l’oeuvre. Si les intentions en sont parfois surlignées, The King of Devil’s Island n’en produit pas moins une impression indélébile, en même temps qu’il trouve une résonance inattendue. Une découverte.

J.F. PL.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content