Critique

Soylent Green (Soleil Vert)

Adaptation du roman « Make Room! » d’Harry Harrison, le film nous emmène en 2022, année où l’Homme aura épuisé les ressources de la planète.

Sorti chez nous à l’époque sous le titre français Soleil Vert, c’est un classique du cinéma de science-fiction qu’a sélectionné Hugues Dayez (qui signe une programmation spéciale pour la RTBF toutes les 2 semaines), pour le plus grand bonheur des amateurs du genre et des cinéphiles en général. Adaptation du roman Make Room! d’Harry Harrison, le film nous emmène en 2022, année où l’Homme aura épuisé les ressources de la planète. Dans une société devenue très répressive, les humains n’ont plus, pour se nourrir, qu’un aliment synthétique de couleur verte… Un policier, joué par Charlton Heston, va vouloir percer les secrets de cette nourriture étrange, et de la vraie nature de l’organisation sociale qui l’exploite… Sur fond de préoccupations écologiques et démocratiques, un excellent thriller de SF, où l’on a aussi le plaisir de retrouver, dans son tout dernier rôle, un grand acteur de l’âge d’or hollywoodien: Edward G. Robinson. Lequel fit un malheur dans les années 30 et 40 après s’être révélé en gangster psychotique dans Little Caesar, et avoir brillé dans des films comme Toute la ville en parle de John Ford, La Femme au portrait et La Rue rouge de Fritz Lang, et Assurance sur ma mort de Billy Wilder.

Louis Danvers

SOYLENT GREEN, FILM DE SCIENCE-FICTION DE RICHARD FLEISCHER. AVEC CHARLTON HESTON, EDWARD G. ROBINSON, LEIGH TAYLOR-YOUNG. 1973. ****

Ce mardi 8 novembre à 21h05 sur La Trois.

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