Critique

Harry Potter et l’Ordre du Phénix

© RTBF
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

La longue, populaire et ô combien profitable saga d’Harry Potter a connu des hauts et des bas, cinématographiquement parlant. Ce 5e volet ne fait assurément pas partie des hauts…

FILM FANTASTIQUE DE DAVID YATES. AVEC DANIEL RADCLIFFE, RUPERT GRINT, EMMA WATSON. 2007. **

Ce vendredi 26 octobre à 20h05 sur La Deux

La longue, populaire et ô combien profitable saga d’Harry Potter a connu des hauts et des bas, cinématographiquement parlant. Harry Potter et l’Ordre du Phénix ne fait assurément pas partie des hauts… Notre jeune héros y aborde sa cinquième année d’études à Poudlard, où il voit débarquer un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal. Une arrivée qui correspond à une grave crise dans l’institution, les conflits larvés se nouant soudain pour préparer l’inévitable confrontation avec l’ennemi le plus puissant qui soit… Imelda Staunton se régale de son personnage d’infiltrée, mais l’ensemble de la distribution se la joue un peu pépère, dans un film qui sent quelque peu la routine, malgré la quantité d’événements et d’actions différentes qui s’y succèdent… sans ménager quelque surprise que ce soit. Les fans ne se sont pas déclarés déçus, étant logiquement pris dans le flux de leur série culte. Mais l’amateur de bon cinéma, qu’avait par exemple comblé Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, n’éprouvera sans doute pas de frisson majeur devant cet épisode (le cinquième) nettement moins inspiré. Confirmé pour les derniers films de la saga, David Yates s’y montrera plus à son avantage derrière la caméra.

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