Critique

[Critique ciné] The Gentlemen de Guy Ritchie, un polar teigneux et tortueux

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Venant après Aladdin, The Gentlemen tient du retour aux fondamentaux pour Guy Ritchie, qui signe là un polar teigneux et tortueux n’étant pas sans évoquer Snatch ou autre RocknRolla. Soit, rembobinée par un journaliste véreux (Hugh Grant), l’histoire de Mickey (Matthew McConaughey) et son empire du cannabis, convoité, au gré de rebondissements alambiqués, par une galerie de truands patibulaires et peu scrupuleux. Violent, bavard, macho, l’univers de Ritchie est ultra-balisé, qui en a fait une sorte de version cockney d’un Tarantino. S’il n’y a rien de vraiment neuf sous les cieux londoniens, The Gentlemen revisite la mythologie « underworld » avec efficacité et humour, numéros d’acteurs en surmultipliée et BO classieuse à l’appui -genre In Every Dream Home a Heartache, de Roxy Music…

Polar de Guy Ritchie. Avec Matthew McConaughey, Charlie Hunnam, Hugh Grant. 1h53. Sortie: 26/02. ***

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