Critique

[Critique ciné] The Barefoot Emperor: la paire américano-belge Woodworth/Brosens se fait plaisir

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Ludique, King of the Belgians posait, en 2016, la Belgique et l’Europe en joyeux bordels, mais vantait surtout avec énormément de joie et de tendresse, sans cynisme, la beauté de leur diversité. Beaucoup plus statique que son prédécesseur, The Barefoot Emperor investit aujourd’hui l’île croate de Brijuni, ancienne résidence d’été du maréchal Tito, pour en faire un personnage à part entière. Las, le côté asile à ciel ouvert du film, très inégal, ne fonctionne que par intermittence, et certains gags tombent un peu à plat. De Tito à Tati, il n’y a qu’un pas pourtant, et cette suite à la fantaisie burlesque imaginant que l’implosion du royaume de Belgique entraîne l’effondrement de l’Union européenne vaut surtout pour le geste de cinéma très libre qu’elle s’autorise. L’enjeu est ténu, et cette suite pas toujours nécessaire, mais la paire américano-belge formée par Jessica Woodworth et Peter Brosens se fait d’évidence plaisir, bien aidée en cela par un indéniable sens du cadre et de l’image.

Comédie dramatique de Jessica Woodworth et Peter Brosens. Avec Peter Van den Begin, Lucie Debay, Geraldine Chaplin. 1h38. Sortie: 04/03. ***

Lire également notre interview de Geraldine Chaplin, qui évoque sa carrière, son père et… Albert et Paola.

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