[Critique ciné] Minding the Gap: film-thérapie d’une désarmante sincérité
DOCUMENTAIRE | Durant douze ans, le cinéaste sino-américain Bing Liu est retourné dans sa petite ville natale de Rockford, Illinois, pour y filmer ses amis skateurs.
Durant douze ans, le cinéaste sino-américain Bing Liu est retourné dans sa petite ville natale de Rockford, Illinois, pour y filmer ses amis skateurs. S’emparant du milieu qu’il choisit d’investir comme d’un simple prétexte pour traiter du désoeuvrement profond d’une jeunesse avant tout désireuse de s’arracher à la condition peu enviable qui est la sienne, il propose davantage un portrait de groupe à dimension sociale qu’un catalogue d’exploits sportifs, par ailleurs tout à fait grisants. Film-thérapie primé à Sundance l’année passée et nommé à l’Oscar du meilleur documentaire en février dernier, Minding the Gap traite de résilience sur un mode très personnel, partagé entre frontalité quasi voyeuriste et désarmante sincérité.
De Bing Liu. 1 h 33. Sortie: 05/06.
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