Critique

Critique ciné: Me and Earl and the Dying Girl, mariage subtil entre humour et émotion

Me and Earl and the Dying Girl © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

COMÉDIE DRAMATIQUE | Me and Earl and the Dying Girl n’a pas remporté pour rien le Grand Prix du Jury au dernier festival de Sundance.

Ici, tout ce qui sort de la bouche des personnages est cool et/ou spirituel. Me and Earl and the Dying Girl n’a pas remporté pour rien le Grand Prix du Jury au dernier festival de Sundance. Mais si la pose indé frise parfois la caricature, il y a aussi beaucoup de fraîcheur et d’inventivité dans cette chronique adolescente où un lycéen discret adepte de l’autodépréciation bricole des films absurdes dérivés de classiques en compagnie de son meilleur pote black avant de se lier d’une amitié indéfectible avec Rachel, jeune leucémique à même de mettre son existence sens dessus dessous. Le mariage entre l’humour et l’émotion semble couler de source devant la caméra, ludique, voire carrément virtuose, d’Alfonso Gomez-Rejon, qui privilégie les plans longs et dynamiques. L’ensemble bouillonne d’une belle énergie, malgré une dernière demi-heure tire-larmes beaucoup plus conventionnelle.

D’Alfonso Gomez-Rejon. Avec Thomas Mann, Olivia Cooke, RJ Cyler. 1h44. Sortie: 18/11.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content