Critique

[Critique ciné] Long Way Home (Night Comes On), film modeste au duo d’actrices bluffantes

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME | Comédienne new-yorkaise très active côté séries (Ozark sur Netflix, parmi d’autres), Jordana Spiro signe ce premier long métrage à dimension sociale passé par Sundance et primé à Deauville.

Baptisé Long Way Home dans sa version… française (Night Comes On pour la version US), ce récit d’apprentissage littéralement hanté par la figure d’une mère absente cueille Angel à sa sortie de prison. À 18 ans, elle se retrouve à la croisée des chemins les plus contraires, partagée entre un violent désir de vengeance et une volonté farouche de donner sens à sa vie, la tentation de succomber à ses démons et l’envie de prendre soin de sa jeune soeur… Personnages obsédés par l’idée de voir la mer, photographie excessivement lumineuse, ton qui oscille entre contemplation et misérabilisme: le cinéma proposé par Spiro est encore objectivement un peu « vert », et en tout cas très balisé dans sa facture indé. Mais le film, modeste, a la bonne idée de tendre toujours vers l’essentiel. Et vaut pour ses deux jeunes interprètes (dont Dominique Fishback, révélée par les séries de David Simon Show Me a Hero et The Deuce) bluffantes de justesse et d’intensité, qui confèrent à l’ensemble mieux qu’un supplément d’âme, un sentiment de vérité.

De Jordana Spiro. Avec Dominique Fishback, Tatum Marilyn Hall, Max Casella. 1h27. Sortie: 08/05. ***

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