Critique

[Critique ciné] Le Mans 66, un bien pâle divertissement

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

DRAME SPORTIF | Étrange filmographie que celle de James Mangold (Cop Land, Walk the Line, Logan), cinéaste américain capable du meilleur comme du pire.

Drame sportif construit autour de la rivalité qui opposa Ford à Ferrari aux 24 Heures du Mans en 1966, son nouveau long métrage se rapproche dangereusement de la deuxième catégorie. S’appuyant sur une reconstitution absurdement fétichisée des sixties, le film, beaucoup trop long, horriblement bavard, hyper conventionnel et stéréotypé, sert essentiellement de véhicule pour des numéros d’acteurs à la virilité exacerbée totalement creuse -Christian Bale en fait des caisses dans la peau d’un pilote tête brûlée. Un bien pâle divertissement, aux trop rares et trop tardives poussées d’adrénaline.

De James Mangold. Avec Matt Damon, Christian Bale, Caitriona Balfe. 2h32. Sortie: 13/11. *(*)

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