Critique ciné: La Chambre bleue
DRAME | Après une Tournée enfiévrée, c’est à une expérience insolite que se livre Mathieu Amalric avec cette adaptation de Simenon, tournée dans l’urgence d’une Série B.
Après une Tournée enfiévrée, c’est à une expérience insolite que se livre Mathieu Amalric avec cette adaptation de Simenon, tournée dans l’urgence d’une Série B. Drame provincial sur fond d’adultère -la presse locale évoque « Les Amants frénétiques »-, La Chambre bleue suit l’interrogatoire de Julien Gahyde (Amalric lui-même), revenant par bribes sur sa liaison passionnée avec Esther Despierre (Stéphanie Cléau), contrepoint de son mariage fatigué avec Delphine (Léa Drucker). S’appuyant sur un sens aiguisé du cadre, Amalric fige ce vénéneux ensemble dans quelque glacis opaque. Maniéré jusqu’à l’affectation, le film ne s’en avère pas moins troublant, qui réussit quelque chose comme la fusion des contraires, charnel et désincarné à la fois.
DE ET AVEC MATHIEU AMALRIC. AVEC STÉPHANIE CLÉAU, LÉA DRUCKER, SERGE BOZON. 1 H 16. SORTIE: 25/06.
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