Critique

Critique ciné: Je suis mort mais j’ai des amis, un plan à la Big Lebowski

Lyes Salem, Bouli Lanners et Wim Willaert dans Je suis mort mais j'ai des amis. © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

COMÉDIE | Décrocher une tournée aux Etats-Unis, quand on tutoie la cinquantaine et qu’on use ses cordes vocales depuis des lunes dans des concerts à l’arrache et la fumée des bars!

Jipé n’est pas peu heureux d’emmener son band, Grand Ours, de la Belgique profonde vers cette Amérique dont tout rockeur européen ne peut que rêver. Quelques trappistes plus loin, le chanteur bascule dans un fossé, dont il ne remontera plus… Les trois autres membres du groupe, le guitariste wallon (Bouli Lanners), le guitariste flamand (Wim Willaert) et le jeune batteur-moissonneur de groupies (Eddy Leduc) décideront de partir tout de même, avec l’urne contenant les cendres de leur ami. Un plan à la Big Lebowski, pour un film que les frères Malandrin entament en force et en humour fou, décalé, difficilement résistible. Les frères réalisateurs de Où est la main de l’homme sans tête lancent à belle allure un road-movie punkoïde riche en situations drôles et offrant du plaisir avant de ralentir un peu à mesure que les embûches se multiplient sur le chemin des musiciens et du… petit ami, pilote de ligne, d’un chanteur décédé qu’ils pensaient hétéro. La folie s’apaise, mais un charme subsiste, jusqu’au bout du monde ou presque. Avec, en passager clandestin, Pete Best, le premier batteur des Beatles! It’s only rock’n’roll, but we like it…

DE GUILLAUME ET STÉPHANE MALANDRIN. AVEC BOULI LANNERS, WIM WILLAERT, LYES SALEM. 1H36. SORTIE: 17/06.

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