Critique

[À la télé ce soir] Moi, Gagarine

© RTS
Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

En 1991, alors que le Président Gorbatchev remet sa démission le jour de Noël et que l’Union des républiques soviétiques disparaît, la musique électronique et le LSD commencent à rythmer le quotidien de la jeunesse russe.

À l’époque âgée de 18 ans, Olga Darfy découvre ce nouveau monde à la première Gagarin Party organisée au Pavillon Cosmos du VDNKh. Un parc qui célébrait quelques années plus tôt les vertus et les mérites de l’économie soviétique. Diplômée de l’institut national de la cinématographie de Moscou, aujourd’hui dépitée par un pays paralysé, Darfy a voulu replonger dans la techno des années 90. Ressentir à nouveau ce sentiment grisant que tout est possible et le souffle de la liberté et de l’espoir fouetter son visage. Partie à la recherche de celui qui organisait ces soirées de folie, la réalisatrice raconte la Russie de la techno, des raves et des squats. Un pays en mutation et un peuple qui n’est pas prêt à l’accueillir. Une plongée dans l’insoupçonné underground moscovite.

Documentaire d’Olga Darfy. ***(*)

Mardi 22/9,00h45, France 2.

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