Critique

À la télé ce mardi soir: La dernière colonie, le peuple oublié du Sahara occidental

Le Camp Smara en Algérie © HR/Gropperfilm
Guy Verstraeten
Guy Verstraeten Journaliste télé

Parmi les questions géopolitiques dont on n’entend quasiment jamais parler par ici, le sort des Sahraouis mériterait qu’on s’y attarde davantage.

Victime des diverses politiques coloniales successives ou concomitantes de l’Espagne, du Maroc et de la Mauritanie, le Sahara Occidental n’a toujours pas pu déterminer son destin par lui-même. Le film de l’Allemand Christian Gropper retrace les grandes étapes d’un conflit larvé qui oppose les résistants sahraouis du Front Polisario au Maroc, sous l’oeil passif de la Minurso (Mission des Nations-Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara Occidental). Au-delà des enjeux politiques et militaires qui s’enlisent depuis des décennies, cette enquête se pose dans un camp de réfugiés, donnant la parole à une population particulièrement éduquée et soucieuse d’une certaine égalité hommes-femmes. La dernière colonie nous permet ainsi de faire connaissance avec un peuple passionnant mais qui, contrairement à d’autres victimes de la tare coloniale, n’a que rarement l’occasion d’occuper l’agenda médiatique.

DOCUMENTAIRE DE CHRISTIAN GROPPER.

Ce mardi 28 avril à 23h20 sur Arte.

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