Tron: Legacy, le nouveau western

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Arpentant les vastes étendues lumineuses de sa réalité virtuelle, Tron: Legacy redéfinit, presque 30 ans après l’original, les codes d’un drôle de western moderne.

Vingt-huit ans après, Jeff Bridges reprend son personnage de Kevin Flynn, brillant programmeur, tout en incarnant, fait nouveau, sa propre némésis dans le monde virtuel dont il est aujourd’hui prisonnier: une nature bifide qui lui va bien. Pour un film s’inscrivant sous le signe de la filiation: Sam Flynn, le fiston, s’entichant de voler au secours de son père dans un univers numérique qu’il a lui-même engendré.

Le réalisateur Joseph Kosinski, dont c’est le premier long métrage, s’était précédemment illustré dans des films promotionnels pour jeux vidéo. Et ça se sent. Au va-et-vient entre mondes réel et parallèle dans l’intrigue répond en effet une esthétique des plus poreuses entre cinéma et jeu vidéo, la plupart des séquences d’action se résumant à du gaming pétaradant. Dénuée du caractère pionnier voire révolutionnaire du Tron de 1982, une suite plaisamment spectaculaire qui vaut plus pour sa dimension événementielle et les fantasmes charriés par son univers, graphique ou non, que pour ses qualités filmiques intrinsèques.

Tron: Legacy, film de science-fiction de Joseph Kosinski, avec Garrett Hedlund, Jeff Bridges, Olivia Wilde. 2h06.

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Nicolas Clément

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