Critique | Séries/Télé

« Ted Lasso » termine en beauté

4,0 / 5
© Apple tv+
4,0 / 5

Titre - Ted Lasso (saison 3)

Genre - Comédie

Réalisateur-trice - Bill Lawrence et Jason Sudeikis

Quand et où - Disponible sur Apple TV+

Année - 2023

Casting - Jason Sudeikis, Hannah Waddingham, Juno Temple

Troisième et dernière saison de Ted Lasso, la série étendard d’Apple TV+ qui collectionne les Emmy Awards. Manquerait plus que ça finisse mal…

Troisième saison, et on en est toujours à se demander ce qui a bien pu nous rendre accro à Ted Lasso, cette série dont le héros est un coach américain d’une équipe de football anglaise, d’une gentillesse frôlant les limites du supportable (et qui n’y connaît absolument rien en “soccer”). Serait-ce son apparition au beau milieu de la pandémie de coronavirus, lorsque notre besoin de tendresse était au plus haut? Quoiqu’il en soit, Ted n’est pas au mieux: son équipe, l’AFC Richmond, vient certes de monter en Premier League, l’élite du football anglais, mais le pauvre Ted peine toujours à digérer son divorce et l’éloignement de son fils.

En vérité, les personnages masculins sont toujours aussi paumés que dans la saison précédente, mais cette fois, la gent féminine, qui menait pourtant la danse, ne semble guère davantage dans son assiette: Rebecca, présidente du club, cache difficilement son mal-être, et Keeley, sa meilleure amie, se remet difficilement de sa rupture avec le chouchou des fans, Roy Kent, le dur au cœur tendre.

La série est infiniment bienveillante, mais cela ne l’empêche pas de renfermer quelques personnages hautement maléfiques. Alors, le siège du club de West Ham, propriété de l’infâme Rupert (ex-mari de Rebecca), ressemble à s’y méprendre à un vaisseau de l’Empire intergalactique cher à Georges Lucas -avec, bien sûr, Rupert en empereur Palpatine, et Nate, l’ex-assistant-coach de Ted alias The Wonderkid, alias le traître, en Vador, plongé jusqu’au cou dans les tréfonds du côté obscur…

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Transfert de l’année

On n’a pu visionner que quatre épisodes, mais figurez-vous que Ted a autorisé -quelle erreur-, Trent Crimm, le redoutable journaliste de The Independent, à s’immerger dans les entrailles de l’AFC Richmond en vue d’un livre sur le club. Autre rebondissement piquant, Richmond va, contre toute attente et alors qu’on leur promet l’enfer, réaliser le transfert de l’année, avec un joueur légendaire à l’ego surdimensionné qui vous rappellera forcément quelqu’un… Les scénaristes s’y connaissent peut-être un peu plus que le héros de la série, finalement.

Quoiqu’il en soit, Ted Lasso, c’est toujours ce plaisir surprenant de retrouver ces personnages naïfs mais attachants à l’extrême, leurs private jokes référencées, leur hauts, leurs bas… Tant de questions nous brûlent les lèvres: Rebecca et le coach texan vont-ils finir par s’enticher l’un de l’autre comme on nous le laissait subodorer à la fin de la saison 2? Échappera-t-on cette fois à l’épisode centré sur un personnage secondaire (Beard, dans la saison 2), alias “l’épisode de trop”?… Absolument personne ne regarde Ted Lasso pour ses scènes de matchs, alors pour ce qui est de l’aspect purement footballistique, là non plus, on n’ose imaginer un dénouement malheureux. Disons que, quelle que soit la place, tant que Richmond termine devant West Ham…

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