Rétro 2016: le triomphe de la stop motion

Ma vie de courgette de Claude Barras. © DR
Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Anomalisa, petit bijou d’intelligence et d’émotion signé Charlie Kaufman, Ma vie de courgette, bonheur à hauteur d’enfants réalisé par Claude Barras, et le fantastique Kubo et l’armure magique.

Leur point commun? Ces trois longs métrages recourent à une animation en volume ou stop motion (image par image). Un procédé d’un autre temps, hérité des objets optiques d’Emile Reynaud à la fin du XIXe siècle, qui n’a sans doute jamais eu autant d’allant créatif qu’à l’heure du tout-numérique – pour un joli pied de nez, poétique en diable, aux tenants hardcore du progrès technique. Chez les Portlandais de Laika, responsables de Kubo, l’animation de marionnettes image par image est tout de même assistée par ordinateur: « Nous ne pouvons nier les possibilités offertes par l’informatique aujourd’hui mais nous aimons par-dessus tout travailler avec nos mains », résume ainsi Travis Knight. Le meilleur des deux mondes, en somme. Pendant ce temps-là, du côté des studios Aardman (Wallace & Gromit, Chicken Run), à Bristol, on annonce déjà un ambitieux Early Man pour début 2018, toujours en stop motion. L’artisanat est bien vivant, pour le plaisir des petits comme des grands!

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