Critique | Musique

Myele Manzanza – One

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

FUSION | Pas facile d’attribuer une catégorie à cet album qui traverse si facilement les frontières.

Myele Manzanza - One
© DR

Ainsi, le tout premier morceau est un mix entre une conversation téléphonique (avec les flics?) et une fusion jazz qui ramène aux expérimentations seventies à la Billy Cobham. Ce dernier aspect et la place donnée aux percussions en tout genre sont à mettre sur le compte du porteur du projet, Manzanza, batteur néo-zélandais, notamment chez Electric Wire. Sur ce solo, il abat un virulent travail de fourmilière rythmique, créant des instrus riches en ressources voire carrément innovants (Delay). Il réalise aussi plusieurs titres avec des interprètes soul d’envergure qui bénéficient d’un backing revitalisé, tranchant sur l’habituelle métronomie 2013. A investiguer.

  • MYELE MANZANZA, ONE, DISTRIBUÉ PAR ROUGH TRADE.

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