Pukkelpop J1 – Rebelles blancs, c½urs noirs

Ca roule toujours pour le Black Rebel Motorcycle Club. Le gang de San Francisco a fait rugir son moteur sous le Marquee.

I fell in love with the sweet sensation?. I gave my heart to a simple chord?. I gave my soul to a new religion. Whatever happened to you? Whatever happened to our rock’n’roll?? Whatever happened to my rock’n’roll? Ben, pour répondre au Black Rebel Motorcycle Club et à ce qui demeure son morceau ultime, un des hymnes rock des années 2000, il tient encore méchamment la route.


A nouveau rugissants, les mecs de San Francisco ont sorti au printemps Beat The Devil Tattoo, disque au nom inspiré par une nouvelle d’Edgar Allan Poe, et par la même occasion remis les gaz dans une discographie qui s’arrêtait sur un album électronique uniquement vendu sur le web.


Depuis 2008, Peter Hayes et Robert Levon Been sont accompagnés de la batteuse Leah Shapiro. Déjà aperçue en tournée avec les Raveonettes. Et troisième personne, quand même, après Nick Jago et Peter Salisubury, à s’asseoir derrière les fûts (non pas à les vider, quoique…) depuis la création du groupe californien en 1998. Black Rebel, ça reste du rock. Du vrai. Celui des gueules cassées. Sombre. Sans fioritures. Encore un de ces  » bands  » liés au Brian Jonestown Massacre. Puisque comme certains membres des Warlocks, des Richmond Sluts, de Dead Meadow (avant), des Gris Gris et autres Imajinary friends, Peter Hayes a un temps joué avec ce cinglé d’Anton Newcombe et sa bande. Ain’t no easy way a l’harmonica qui le démange. Tandis que Spread your love (…like a fever) termine le set avec le mercure qui s’affole. Pas besoin d’un Dafalgan pour faire tomber tout ça. Une bière suffira.


Julien Broquet, à Kiewit

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