Les 10 meilleurs albums de la décennie (et les tops musique 2019 de nos journalistes)

Beyoncé / Kendrick Lamar © DR
Kevin Dochain
Kevin Dochain Journaliste focusvif.be

S’il ne fallait garder que dix albums de la décennie qui s’achève, ce serait lesquels? Julien Broquet, Kevin Dochain, Philippe Cornet et Laurent Hoebrechts dévoilent également les dix disques qui les ont le plus marqué en 2019. Avec playlists Spotify en bonus.

1. Beyoncé – « Lemonade » (2016)

Qui aurait pu croire que l’ex-Destiny’s Child allait devenir l’une des personnalités les plus influentes de la pop culture? De diva r’n’b froide et distante, Beyoncé Knowles a muté en icône du féminisme pop des années 2010, figure essentielle de l’ère Obama. Ce que résume parfaitement Lemonade. Trois ans après Beyoncé, qui avait déjà bouleversé toutes les règles de l’industrie avec sa sortie-surprise, Mrs. Carter y mélange confessions intimes et affirmation afro pour stades.

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2. Kanye West – « My Beautiful Dark Twisted Fantasy » (2010)

Il est sans aucun doute la figure musicale qui aura suscité le plus de commentaires au cours des dix dernières années -ce qui n’est pas peu dire dans une époque où le bavardage est devenu le mode de communication dominant. Pour chaque dérapage sur Twitter, chaque polémique médiatique, Kanye West a toutefois su proposer l’une des musiques les plus riches, dingues, touffues et passionnantes de l’époque, à l’image de son chef-d’oeuvre de 2010.

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3. David Bowie – « Blackstar » (2016)

Parfois, un disque est plus qu’un disque. Le 10 janvier 2016, David Bowie mourait à New York, deux jours après avoir fêté à la fois son 69e anniversaire et la sortie de ce qu’il savait être son ultime album. Ce qui aurait pu être un chant du cygne difficile à écouter se révèle au contraire un magnifique baroud d’honneur, se tournant vers le jazz pour mettre ses tourments en musique. Si le rock doit vraiment mourir un jour, Bowie lui a montré comment sortir de scène en beauté.

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4. Kendrick Lamar – « To Pimp a Butterfly » (2015)

Si le hip-hop est devenu le genre dominant de la décennie, c’est sans doute parce que, mieux que les autres, il a su la raconter. Avec son troisième album, sorti au beau milieu du mouvement Black Lives Matter, Kendrick Lamar a ainsi livré un disque majeur. Mêlant storytelling hip-hop, vibrations jazz, et engagement soul, To Pimp a Butterfly est à la fois intime et politique, noueux et limpide. Le disque tourbillonnant d’une nouvelle « conscience » noire.

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5. Lana Del Rey – « Born to Die » (2012)

Quand Lana Del Rey débarqua avec Video Games, le triomphe fut aussi grand que les soupçons de fraude l’accompagnant: et si -avec son esthétique « L.A. noir » post-château Marmont-, l’énigmatique jeune femme n’était qu’une énième tentative de rentabiliser une iconographie rock tournant de plus en plus à vide? Au fil du temps, Del Rey a toutefois su enrichir son écriture, donnant à sa mythologie sixties l’allure d’un commentaire, bien actuel celui-là, sur les grandes névroses américaines.

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6. Frank Ocean – « Channel Orange » (2012)

Au début des années 2010, Frank Ocean avait déjà réussi à se faire remarquer avec une première mixtape, Nostalgia, Ultra, disponible librement sur le Net, court-circuitant les réseaux classiques de la distribution. Avec Channel Orange, c’est le paysage du r’n’b, de la soul, et par-delà de la pop, qu’il va entièrement bouleverser. Touché par la grâce, classique instantané, le disque va en outre imposer l’une des personnalités les plus énigmatiques du circuit.

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7. James Blake – « James Blake » (2011)

Rappelez-vous. On parlait à l’époque de « the quiet is the new loud« , pour désigner, sinon une scène, en tout cas une tendance à jouer sur l’économie des sons et des effets (les premiers albums de The XX, Bon Iver, Jamie Woon, etc). Un ascétisme qui ne résistera toutefois pas longtemps à la folie d’une décennie chaotique et bruyante. Associé à ce mouvement, James Blake réussira malgré tout à y imposer sa patte, à coups de mélancolies urbaines électroniques déchirantes.

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8. Robyn – « Body Talk » (2010)

Pendant longtemps, le terme de « pop d’auteur » a pu tenir de l’oxymore. C’est désormais devenu -quasi- la règle. Et ce, notamment, grâce à de nombreuses stars féminines -de Lorde à Beyoncé, de Rihanna à Charli XCX. Ou Robyn. Dans un genre -qui a toujours été parmi les plus mixtes, mais pas forcément pour les bonnes raisons-, la Suédoise a réussi comme personne la synthèse entre accessibilité et expérimentation, faisant de la dance music autant un outil d’évasion que de libération…

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9. Thee Oh Sees – « Floating Coffin » (2013)

Si le rock n’a jamais cessé de gueuler, force est de constater que sa capacité à se faire entendre en a malgré tout pris un coup. En 2013, le quasi-quadra John Dwyer et ses (Thee) Oh Sees sont dans le circuit depuis un moment. Mais avec Floating Coffin, ils se retrouvent à incarner sinon un renouveau, en tout cas un nouvel élan. Ce qui passera notamment par une production pléthorique: manière de coller au nouveau business model de l’industrie musicale ou simple fuite en avant? Allez savoir…

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10. Stromae – « Racine carrée » (2013)

Si Stromae a réussi se faire un nom à l’internationale, c’est évidemment sur l’espace francophone que son album Racine carrée a eu un impact insoupçonnable. Avec sa pop ligne claire et ses tubes en série, Stromae a combiné l’art et la manière, l’oeuvre et l’emballage. Par son succès et ses libertés prises, Racine carrée a non seulement décomplexé toute une scène rap belge, il a surtout complètement fait bouger les lignes d’une chanson française qui avait tendance à ronronner.

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Le top 10 2019 de Laurent Hoebrechts

1. Lana Del Rey – « Norman Fucking Rockwell! »

2. Angel Bat Dawid – « The Oracle »

3. Philippe Katherine – « Confessions »

4. Jamila Woods – « Legacy! Legacy! »

5. PNL – « Deux frères »

6. Angel Olsen – « All Mirrors »

7. Hamza – « Paradise »

8. Fat White Family – « Serfs Up! »

9. Kokoko! – « Fongola »

10. Tropical Fuck Storm – « Braindrops »

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