La finale du Mondial (Espagne – Pays-Bas) vue par Focus

Les deux grandes nations du foot sont des nains de la scène musicale. Tentative de décryptage, avec un léger avantage pour les Oranje.

Pays-Bas – Espagne, c’est la finale de dimanche. Le choc entre deux puissances du foot. Point de vue musique par contre, les deux pays font figure de nains. Revue des troupes. Avec un (léger) avantage aux Oranges?

Pays-Bas

Défense: Urban Dance Squad
Infranchissable pendant les années 90, la bande de Rudeboy et leur rock-rap-fusion n’auraient certainement toujours aucun mal à faire le ménage en cas de blietzkrieg espagnol.

Milieu de terrain: les Nits Orfèvres pop, les Nits forment un milieu de terrain vieillissant, certes, mais toujours aussi créatif, capable de débloquer le jeu par une simple passe limpide.

Attaque: Alamo Race TrackEncore un peu tendre, le seul groupe indie crédible récent venu des Lage Landen? Il offrirait pourtant une belle ligne d’attaque, préférant les arabesques au tir de mulet balancé des 30 m.

Sur le banc:

L’équipe de 1974: Golden Earring
Van Bommel-ou-le-joueur-insupportable-mais-qu’on-est-bien-obligé-d’emmener-vu-ses-perf: DJ Tiesto.

Espagne

Défense: Los Planetas Une défense espagnole qui mise sur des bons joueurs locaux. Certes, Las Planetas n’est jamais arrivé à briller dans des clubs étrangers. Mais son rock indie tient toujours la route.

Milieu: Heroes Del Silencio La vieille garde, romantique et exaltée. Premier groupe espagnol à avoir été diffusé sur MTV, les Héros du silence se sont reformés en 2007. De quoi alimenter un milieu de terrain un peu lourdaud certes, mais qui peut emballer les foules par un engagement jamais démenti.

Attaque: Delorean La jeunesse en pointe, avec une électro-pop solaire et enthousiaste. La preuve avec leur récent Subiza.

Sur le banc:

La vieille gloire du Real Madrid: Julio Iglesias (authentique!)
Le chant de supporter insupportable: Las Ketchup.

Laurent Hoebrechts