In my hard drive, le soleil des Polders

Quand les dieux de la transmission radiophonique faillissent, que ceux du soundsystem te lâchent, il n’y a rien à comprendre, il faut continuer. On n’arrête pas le partage. Comme ici. In my hard drive, S04E07.

Le problème technique, cette engeance! Je m’en suis pris mon comptant ce week-end, et je dois dire que je suis ravi d’en être sorti. C’est étonnant que ça me joue toujours autant sur les nerfs, malgré l’expérience. En bout de ligne droite, cette semaine, le concert de Calibro 35 et la Strictly Niceness. Et bien entendu, plein de choses à faire d’ici-là. [un bout de ma setlist Serato par ici]

J’ai souvent mentionné mon envie de sortir des sentiers que je bats habituellement ici. C’est partiellement chose faite avec l’achat de l’album de Dario Mars & The Guillotines. Belle pochette, bonne surprise. Chouette album de garage-rock teinté de soul et des chansons qui renvoient à plein de choses que j’aime: de Vaya Con Dios (première époque) à The Cramps en passant par Wilson Pickett et Otis Redding (mais oui). A mon sens, il y manque un brin de tension (dans cette époque qui n’en est pas dépourvue, elle), mais le disque est bien balancé plein de chansons entêtantes. Par contre, sur scène, je suis sûr que le charisme de Bineta Saware fait des ravages et que la machine est bien huilée. Oh, je précise à l’intention des grincheux que je n’ai pas reçu de chèque mais bien acheté le vinyle.

Autre sortie belge hors de mes sentiers et acquise via les conseils d’un disquaire, les anversois de Condor Gruppe. Un disque instrumental (à une chanson près), et une mine à samples pour les intéressés. Exotica vaguement kitsh, ambiances à la Morricone, pas de tube potentiel mais de belles productions. On imagine très bien un Tom Barman buriné par le soleil des polders marcher dans le désert avec un Holster et un cigare, au son de Philomena, un champ de ruines derrière lui. À découvrir.

J’avais Shungu comme invité dans mon émission de samedi. Il s’en est sorti comme un chef malgré les susmentionnés problèmes techniques et mon humeur plus que douteuse.

En vous souhaitant une excellente semaine. Quoi que vous fassiez, faites-le bien.