Critique | Musique

Foals – Holy Fire

Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

ROCK | Après deux albums indie-rock plutôt bien ficelés, voire carrément enthousiasmants, Foals a décidé de passer à la vitesse supérieure.

FOALS, HOLY FIRE, DISTRIBUÉ PAR WARNER. **

EN CONCERT LE 15/03, À L’AB (COMPLET), BRUXELLES.

ROCK | Après deux albums indie-rock plutôt bien ficelés, voire carrément enthousiasmants, Foals a décidé de passer à la vitesse supérieure. Le groupe d’Oxford avait certainement cela en lui: l’emphase, les grands espaces, et surtout les tubes pop. Il n’empêche, la mue est spectaculaire. Avec Flood & Alan Moulder à la production, Foals bombe le torse et grossit le son. A l’heure où même certaines banques se félicitent de n’être « heureusement pas la plus grande », Foals affiche haut et fort ses ambitions, pas loin par moments du « rock de stade ».

Il ne faudrait pas être injuste: Holy Fire reste par bien des aspects loin du produit de consommation de masse, conservant certaines des caractéristiques qui ont fait l’identité de Foals (staccato, etc). Mais en arrondissant les angles, il joue l’ouverture. Cela donne des scies pop malignes comme My Number ou des ballades presque funk (Late Night). Mais aussi, sur la longueur, une certaine lassitude, le disque se noyant parfois dans la production XXL. Holy Fire semble ainsi moins un constat qu’un voeu pieu, une méthode Coué pour conserver le feu sacré. Car si Foals se révèle en effet plus « efficace », il est aussi moins passionnant. Chacun choisira son camp en conséquence.

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