Critique | Musique

Evangelista – In Animal Tongue

ROCK | En 30 ans de carrière rythmés par une discographie plus qu’abondante, la route de Carla Bozulich a croisé celle de Mike Watt, Lydia Lunch, Nels Cline (Wilco), Thurston Moore et autre Marc Ribot…

ROCK | New-Yorkaise installée à Los Angeles et signée sur un label montréalais, Carla Bozulich est à la fois chanteuse, multi-instrumentiste, auteur, illustratrice, performeuse. En 30 ans de carrière rythmés par une discographie plus qu’abondante, sa route a croisé celle de Mike Watt, Lydia Lunch, Nels Cline (Wilco), Thurston Moore et autre Marc Ribot… Enregistré, produit, écrit, arrangé par la dame dans de nombreux placards, granges, maisons, forêts et déserts, In Animal Tongue, le nouveau Evangelista, n’est pas le genre de disque qu’on écoute sous la douche. On aurait peur de voir Norman Bates débarquer dans la salle de bains. C’est plutôt une promenade dans un cimetière un soir de pleine lune. Carla parle, chante, geint d’un ailleurs dépouillé, ravagé et paranoïaque. Esprit, sors de cet album…

J.B.

Evangelista, In Animal Tongue, distribué par Constellation. ****
Le 12 novembre au VK (avec Lydia Lunch).

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