Critique | Musique

Chronique CD: The Wave Pictures – City Forgiveness

Julien Broquet
Julien Broquet Journaliste musique et télé

ROCK | Gosses cachés de l’ancien Modern Lovers Jonathan Richman, cousins britanniques d’Herman Dune, potes de Daniel Johnston et de Jeffrey Lewis, les trois mecs de Wave Pictures sont plutôt du genre bosseurs.

Chronique CD: The Wave Pictures - City Forgiveness

La bande à David Tattersall (voix/guitare) dégaine son septième album en huit ans et comme si ça ne suffisait pas, elle voit double. En 20 morceaux écrits pendant une tournée de six semaines aux Etats-Unis et transformés en chansons une fois rentrés à la maison, City Forgiveness démontre toute le talent et l’éclectisme de ce petit trésor caché du rock anglais peu habitué -malgré son nom- à faire des vagues. Avec les mecs originaires de Wymeswold, qui auraient quand même pu élaguer un peu tout ça, les guitares crachent (All My Friends), le dépouillement sied (Golden Syrup), Morrissey part en vacances au soleil (Before This Day) et quelques relents yankees pointent çà et là le bout de leur nez… Ce disque a le charme bancal et nonchalant, le sens de l’humour, du sarcasme et de l’autodérision (You got a cute way of talking/You make me feel like dancing/Naked across the motel room/My beer belly bouncing in the afternoon)… Tout au plus lui reprochera-t-on de s’essouffler quelque peu sur la longueur. Pardonné.

  • THE WAVE PICTURES, CITY FORGIVENESS, DISTRIBUÉ PAR MOSHI MOSHI/PIAS.

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