À Arlon, ce n’est pas la taille qui compte

Récente lauréate du prix du public au Humo's Rock Rallye, Josefien Deloof donnait une prestation sur la terrasse d'une maison. © Guillaume Scheunders

Des concerts dans une piscine, sur des terrasses, dans une galerie ou même une église: les Aralunaires se déroulaient toute la semaine dernière. On y a passé le week-end, en voici le résumé.

Au lendemain du festival, s’il y a bien un regret que l’on peut avoir, c’est bien de ne pas avoir pu y assister tous les jours. Et pour cause, entre mardi et vendredi se sont succédés de beaux noms. Ça a commencé le 1er mai avec Girls in Hawaii, qui ouvrait le festival devant 500 personnes (le plus gros concert de toute l’histoire du festival) au Hall Polyvalent d’Arlon. « Big Up aux Aralunaires qui nous ont dégoté la plus belle salle de Belgique! », s’est amusé le groupe en postant sur Instagram une photo devant la salle on ne peut moins sexy dans laquelle ils jouaient.

1.0Big Up aux @aralunaires qui nous ont dégoté la plus belle salle de Belgique!gihbandhttps://www.instagram.com/gihband5091470551769721009865594537_509147055Instagramhttps://www.instagram.comrich658

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Une plaisanterie qui a par contre un peu moins amusé les organisateurs. La semaine était toutefois lancée, enchaînant notamment le lendemain sur la Canadienne Hannah Epperson dans un escalier du campus arlonais de l’Université de Liège, le jeudi sur les rockeurs de JC Satan entre autres et le vendredi, place aux pulsations rapides données par celui qui a reçu le César de la meilleure musique pour 120 battements par minute, Arnaud Rebotini, ou encore au retour aux sources du vieux briscard Arno avec son groupe Tjens Matic et à la prestation spirituelle de Tamino en plein coeur de l’Église Saint-Donat.

Après toutes ces émotions, malheureusement manquées pour notre part, on arrivait pour les deux derniers jours qui réservaient un planning chargé, entre le parcours des Aralunaires Lab en journée et les soirées laissant place aux plus gros noms de l’affiche.

« Toute les villes sont belles sous le soleil, c’est plus facile« , relativisait avec humour le groupe BRNS lorsqu’on leur a demandé leur avis sur la ville d’Arlon. Est-ce qu’ils ont tort? Certainement pas et il est clair que le soleil a probablement bien contribué à la grande réussite de ce week-end. Mais s’il a joué un rôle essentiel, ce n’était pas l’acteur principal, car l’acteur principal, c’était l’ambiance. Cette ambiance chaleureuse apportée par le public et les artistes qui font que les Aralunaires sont uniques en leur genre. Ça doit être le seul festival où vous vous rendez compte que certaines personnes que vous croisez la veille dans le public sont le lendemain sur scène pour un concert. Et c’est cette proximité qui fait la beauté de ce festival qui casse les barrières entre les artistes et leur auditoire. Évidemment, on est loin des grands festivals qui attirent les foules, mais c’est exactement l’esprit de l’événement, ne pas exagérer dans la programmation, rester sobres, mais efficaces. Une formule qui plait d’ailleurs aux artistes, comme en témoigne la vidéo ci-dessous.

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Un week-end de découvertes

Outre les pointures présentes telles que Témé Tan, Isha, Angèle ou les Jacuzzi Boys, qui ont tous livré des très bons shows, le parcours d’artistes nous laissait découvrir une multitude d’artistes moins connus à travers des endroits insolites de la ville. On a eu droit à Isadora, ancienne candidate belge de The Voice France, dans une galerie d’art, la récente lauréate du prix du public au Humo’s Rock Rally, Josefien Deloof, sur la terrasse d’une charmante maison arlonaise ou encore les français de Weekend Affair sur la terrasse d’un magasin de pompes funèbres. Mais évidemment bien d’autres encore comme Tardis, June Moan, aMute, Bear Punch, Bots Conspiracy…

Tradition du festival, le concert secret était cette année encore au programme du festival et a même eu droit à bis puisqu’un second concert secret de dernière minute a été mis en place par les organisateurs. Pour le premier, on atteignait des sommets d’originalité puisque les participants ont été véhiculés dans un convoi de Mini vers un magasin Ikea, dans le hall duquel le groupe Weekend Affair, encore eux, ont livré leur second live de l’après-midi. Surprise annoncée par l’organisateur Sébastien Cuvelier, un deuxième concert secret était ajouté au programme. Direction la maison d’un chiropracteur où l’on retrouvait le groupe BRNS sur le bord d’une piscine, très décontractés, de leur tenue à leur attitude.

En parlant de piscine, on ne pouvait pas passer à côté de ce qu’on peut déjà élire comme la palme d’or du concert le plus original de 2018: Louis Piscine en concert… dans la piscine de l’Athénée Royal d’Arlon.

Les Aralunaireshttps://www.facebook.com/aralunaires/https://www.facebook.comFacebook1280

Louis Piscine – Piscine de l’ARA

Retour sur le 1er concert en piscine des Aralunaires ! #Aralunaires18

Geplaatst door Les Aralunaires op maandag 7 mei 2018

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En résumé, les Aralunaires nous ont offert un week-end riche en découvertes musicales et touristiques, plongé dans une ambiance détendue et bon enfant. Tout le monde s’y connait et en deux jours, on a croisé tellement de fois les mêmes visages qu’on a l’impression de connaître tout le monde également. C’est certes un petit festival par la taille, mais il s’est tout de même imposé au fil des années comme l’un des plus séduisants du sud du pays, donnant un regain de sens à un aller-retour en Lorraine Belge la première semaine de mai!

Guillaume Scheunders

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