So Foot

Peut-être le seul mensuel footeux que les non-footeux se plaisent à dévorer. Plus que du foot, ce sont des histoires de foot qu’on y lit, des moments de bravoure, des destins bizarres abordés par la bande à coup de longs reportages, portraits ou entretiens. Le premier degré est gommé, reste une culture populaire à part entière, mais en version croqué-décalé. Lancé en 2003, le magazine est tiré à plus de 80 000 exemplaires, tandis que le petit frère, So Foot Junior, sort en kiosques depuis près d’un an.

So Film

Dans l’un des derniers numéros de So Film, un long dossier sur Sam Peckinpah nous parlait des tournages tempétueux, gros coups de gueule et autres bastons imbibées du réalisateur des Chiens de paille. Passionnant. S’il se présente ironiquement (?), sur son site, comme « le meilleur magazine de cinéma du monde », So Film ressemble furieusement à So Foot dans le décalage, le recul et le goût des histoires. Pas étonnant de voir que les plumes de l’un peuvent être les plumes de l’autre.

Pédale!

Même recette appliquée à Pédale!, hors-série régulier qui, comme son nom l’indique sous son vernis un brin provoc’, parle de cyclisme comme personne d’autre. Slogan: « Parce que le vélo, aussi, a droit à la différence. » Pour une longue enquête sur la déchéance de Lance Armstrong ou sur l’histoire d’un cycliste anonyme qui bat tous les records des pros, c’est par ici.

Doolittle

« Enquête: quand les profs tombent amoureux de leur élève. » Trimestriel de mode, de culture et de société, Doolittle, du nom d’un album mythique des Pixies, s’adresse aux parents pour parler d’enfance. Mais des vrais enfants, ceux qui pleurent et se battent dans la cour. Lancé en décembre 2009, il est aujourd’hui tiré à 70 000 exemplaires.

Society

Le 6 mars prochain, Franck Annese et So Press joueront la plus ambitieuse de leurs cartes. Bimensuel ou plutôt »quinzomadaire », selon sa propre terminologie, le magazine abordera la politique et la société différemment. « Je ne vois pas de magazine qui nous ressemble, c’est pour ça qu’on le fait. La façon dont on regarde le monde, on ne la lit pas ailleurs. On n’est pas dans le jugement, pas dans la presse d’opinion; notre truc, c’est plutôt raconter la façon dont les choses se passent sous nos yeux. On est des mecs passionnés par différents sujets et on se pose plein de questions. Comme on ne trouve pas les réponses, on se dit qu’on va aller les chercher nous-mêmes en rencontrant les gens qui nous intéressent. Et finalement, la ligne éditoriale, c’est un peu ça. Faire un magazine d’aujourd’hui, sans forcément émettre un jugement moral ou une opinion politique. Raconter l’actualité telle que nous la voyons, à hauteur d’hommes », confie Franck Annese, qui promet des sujets et des angles originaux, si pas explosifs…

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