Romy Schneider

© Stéphane Dabrowski/Cinémathèque française

Consacrée à Louis de Funès, la première exposition accueillie par le Palace s’était taillé un joli succès, avec ses quelque 21 600 visiteurs dans un contexte de crise sanitaire. On ne s’étonnera donc guère de voir le cinéma bruxellois reprendre une autre production de la Cinémathèque française, l’exposition Romy Schneider, qui retrace, dans un espace dédié de plus de 500 mètres carrés, le parcours de la comédienne d’exception, disparue il y a un peu plus de 40 ans. Des débuts en Autriche, avec notamment la saga des Sissi qui fit d’elle une star, à la fructueuse collaboration avec Claude Sautet, sans oublier les rencontres avec Welles, Visconti ou Clouzot, la carrière de l’actrice y est richement illustrée, objets divers, documents de tournage, photos et extraits de films à l’appui. En filigrane, c’est aussi l’histoire d’une artiste dans sa quête d’absolu qui s’écrit, geste que le cinéma assortit judicieusement de la reprise de plusieurs de ses films emblématiques, de La Piscine de Jacques Deray aux Choses de la vie de Claude Sautet en passant par Le Procès d’Orson Welles, en copie restaurée. Une programmation que ponctuent diverses séances événementielles, et notamment la présentation le 30 mars par Costa-Gavras de Clair de femme, qu’il tournait avec Romy Schneider et Yves Montand en 1979.

Au Palace, à Bruxelles. www.cinema-palace.be

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