Missing the Club

Comme tous ses collègues DJ, Koen Galle, alias Kong, a pris la pandémie en pleine figure. Depuis un an, ses platines sont en effet à l’arrêt. Pour ne pas sombrer complètement, il a décidé de se lancer dans une série de mixtapes, encore et toujours  » la forme d’expression la plus personnelle pour un DJ » , explique-t-il. Baptisé très justement Missing the Club, le projet est aujourd’hui prolongé à travers un bouquin hyper attachant. Ce n’est pas le premier projet éditorial de Koen Galle -en tant que journaliste, il était déjà derrière The Vinyl Frontier, qui partait à la rencontre d’une série de fameux collectionneurs/diggers belges de vinyles. Avec Missing the Club, il publie un ouvrage aussi élégant qu’hybride. Écrit en anglais, celui-ci combine en effet anciennes chroniques et textes inédits, courts essais et portraits joliment ficelés, le tout entrecoupé d’une série de textes revenant sur quelques-uns des morceaux clés de la mixtape. Présenté comme cela, l’effort pourrait paraître décousu, s’il n’était pas traversé par un même enthousiasme, une même passion. D’un article consacré à Doctor Vinyl au portrait de DJ Kwak, ou celui de Robert, 75 ans, client fidèle de Crevette Records; d’une story du label SSR au décryptage de la tendance du live streaming, Koen Galle n’a pas écrit à proprement parler un livre sur le clubbing en temps de confinement, mais bien sur l’amour pour une culture que le virus n’aura rendu que plus intense.

De Koen Galle, autoédition, 248 pages.

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