EARL SWEATSHIRT

Si la galaxie Odd Future est aujourd’hui sur tous les bons radars, son plus jeune membre, Earl, a disparu. Et apparemment, il ne s’est pas fait enlever par une bande de jerks, mouvement bon enfant lié à une culture rap bubblegum dont on vous parlait récemment et dont nos lascars ont tendance à se payer la tronche. Earl n’a que 16 ans. Et on lui en donne 13. Selon la légende, avertie par l’un de ses étudiants, sa mère, prof d’unif, serait tombée par hasard sur un clip du fiston. Un truc bien flippant où des petits Noirs ingurgitent une potion magique qui provoque des convulsions, leur fait perdre des dents et vomir du sang. Apparemment, elle aurait pas trop kiffé. Depuis, plus aucun signe de vie. Pensionnat dans une école privée? Vacances prolongées chez une vieille tante? Camp de redressement? Ses potes ne veulent pas trop en parler. Se contentant de marteler un slogan: Free Earl. Aux dernières rumeurs, il serait dans un centre thérapeutique des Samoa américaines.

ALBUM: Earl.

MELLOWHYPE

Aux grosses carrosseries, coffres remplis de dollars, pépées vulgos et chaînes en or sur tablettes de chocolat, MellowHype préfère les dealers, les officiers de police morts et les Black Panthers. Ce sont eux, bon d’accord peut-être avec l’une ou l’autre strip-teaseuse, qui peuplent l’univers de Left Brain, on the beats, et d’Hodgy Beats (dont au passage on vous recommande le nouveau morceau Mystery), on the mic. Si leur stupéfiant premier album Yellow/White est en téléchargement à l’£il sur le site d’Odd Future, le deuxième, BlackenedWhite, n’a plus l’air dispo et sortira dans une version remasterisée cet été sur Fat Possum.

ALBUMS: YELLOW/WHITE, BLACKENEDWHITE.

DOMO GENESIS

Dans tous les « posse », il y a un monsieur weed. Un type avec les yeux tout petits, rougis, qui roule des pétards comme un avant-bras. Chez Odd Future, ça a l’air d’être le boulot de Domo Genesis. Produit par Tyler The Creator et Left Brain, son album Rolling Papers parle d’herbe, de marijuana, de salopes, de femmes et de putes… Le garçon est peut-être monomaniaque. Du genre à sampler Marley et à glisser un laïus de Bob sur le refus par le gouvernement de légaliser la beuh… Rolling Papers est d’ailleurs en quelque sorte le journal de bord du parfait petit défoncé. Mais c’est aussi, musicalement, ce qui s’éloigne le plus de l’esthétique agressive Odd Future.

ALBUM: ROLLING PAPERS.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content