L’exploration de nouvelles planètes habitables, comme les récits post-apocalyptiques liés aux soucis climatiques, ont le vent en poupe dans le domaine de la science-fiction contemporaine. Mélangez le tout dans le bain de l’intelligence artificielle et plongez-le dans un vortex temporel, vous obtiendrez L’Humain, récit de survie en milieu étranger. Soit une capsule détachée d’un laboratoire orbital qui effectue un atterrissage chaotique sur une planète habitée par de grands singes. S’échappe de la capsule un robot amnésique, tout perdu au milieu de la jungle. On se rend vite compte que, après avoir été rejointe par d’autres androïdes et par Robert, un humain quelque peu secoué, la petite troupe se trouve sur la Terre, à quelques milliers d’années d’ici et qu’ils font tous partie d’une expérience visant à repeupler le berceau de l’humanité. On n’attend plus que le binôme de Robert, June, sa femme qui leur permettra de tout recommencer. Mais celle-ci tarde à arriver… Relecture lointaine de Robinson Crusoé attendant « sa » Vendredi, les auteurs argentins, Agrimbau et Varela s’interrogent sur la nature humaine, sa folie, ses névroses et ses travers. Riche en rebondissements, l’histoire dans la plus pure tradition SF tente de nous démontrer que le plus humain n’est pas toujours celui qu’on croit.
De Diego Agrimbau et Lucas Varela, éditions DArgaud. 144 pages.
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