Keith Farquhar

© ABSTRACT PRINTINGS KEITH FARQUHAR

Jusqu’au 17 février prochain, la galerie Office Baroque accueille le travail de Keith Farquhar, artiste originaire d’Édimbourg. De lui, on retient une puissante installation qui consiste en un étrange dispositif composé de tôles taguées et d’imposants luminaires urbains allumés déposés à même le sol. Farquhar entretient un lien fort avec les villes, qui agissent comme un puissant aimant sur son imagination. Son site permet de faire le tour de sa pratique. Tout est exposé en vrac, à chacun de faire son choix. Pour ce faire, il suffit de cliquer sur les images -taille timbre-poste- des différentes séries. Seul souci: les liens permettant d’accéder aux oeuvres apparaissent et disparaissent de manière aléatoire. Du coup, ces dernières surgissent à la façon d’un pop-up un rien embrouillé. Rien de bien méchant, juste une navigation un peu confuse qui nécessite de la patience. On peut regretter que l’artiste privilégie les vues d’expositions -solo ou en groupe-, ce qui a pour effet de diluer l’impact visuel des oeuvres. On ne se décourage pas pour autant car la bonne nouvelle vient du fait qu’au hasard des clics surgissent d’intéressantes vidéos permettant d’en apprendre davantage. Une approche complétée par l’onglet « Archive », dont l’activation permet de remonter le fil de la carrière de cet Écossais qui ne manque pas d’humour -il ne faut pas rater la séquence filmée du vernissage de Abstract Printings qui fait place à une sorte de joggeur dont le short est peint à même la peau… et le sexe.

www.keithfarquhar.co.uk

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