Isabelle, l’après-midi

On connaît le Douglas Kennedy roi du page-turner et du thriller psychologique avec Cul-de-sac ou L’homme qui voulait vivre sa vie, on (re)connaît un peu moins le Douglas Kennedy romancier romantique et new-yorkais europhile tel qu’il s’exprime dans La Poursuite du bonheur ou La Symphonie du hasard. Cette Isabelle est de cette veine, qui voit un jeune Américain tomber follement amoureux d’une Française plus âgée que lui dans le Paris très fantasmé des seventies, avec pavés luisants de pluie et jazz band à tous les coins de bar. Un coup de foudre entre bluette, érotisme et nostalgie heureusement diablement bien écrit. Kennedy reste Kennedy.

ROMAN de Douglas Kennedy, éditions Belfond, traduit de l’anglais (États-Unis) par Chloé Royer, 312 pages.

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