Cupidité

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Après l’intermède La Femme au manteau bleu, l’auteur sud-africain revient aux affaires avec sa dream team des Hawks à savoir Benny Griessel et Vaughn Cupido. C’est peu d’écrire que le duo l’a mauvaise depuis qu’il s’est fait remonter les bretelles (dans La Proie) et se retrouve désormais rétrogradé au rang de simples enquêteurs. Comme souvent avec l’ami Deon, deux enquêtes se dressent en parallèle. La première est une sombre histoire de lettres anonymes que reçoivent Benny et Vaughn suite à la disparition du jeune Callie, un surdoué en informatique sur toile de fond de corruption au sein de la police. La deuxième nous emmène dans le monde de l’immobilier lorsqu’un milliardaire et escroc mondialement connu sollicite une agente immobilière criblée de dettes pour s’occuper de la vente de son vignoble. On peine au début de Cupidité en raison d’un rythme trop frénétique mais, petit à petit, la toile se tisse. Le roman prend notamment de la hauteur avec cet homme d’affaires manipulateur qui en fait voir de toutes les couleurs à sa victime. Et un twist dont l’auteur a le secret fait basculer ce thriller haletant dans une autre dimension, de quoi se retrouver scotché à ce récit au cordeau jusqu’à la dernière ligne. Une valeur sûre.

De Deon Meyer, éditions Gallimard/Série Noire, traduit de l’afrikaans par Georges Lory, 592 pages.

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