Corentin Grossmann

© DALHEM, CORENTIN GROSSMANN

Il y a peu, le magazine Beaux-Arts élisait « les plus belles oeuvres de 2019 ». La fin d’année nous a habitués à ces classements un peu inutiles. À dire vrai, la démarche n’est pas si ridicule que cela, reconnaissons-le dans le cas présent. Bien sûr, la présence de noms tels qu’Antony Gormley, Tomás Saraceno ou Korakrit Arunanondchai, qui ont fait l’unanimité au cours des mois derniers, relève de la tautologie, mais il faut avouer que l’on y fait également de belles découvertes. Ainsi de Corentin Grossmann qui, nous dit-on, vit et travaille à Bruxelles. Né en 1980, l’artiste signe des compositions vaporeuses, voire « poudreuses », réalisées au pastel et au feutre.  » Facétieux et troublant« , consigne très justement à son propos la publication française. Chez lui, la chair se donne à voir sans pudeur mais sans dégoût non plus. Pas le temps d’aller découvrir son travail au Palais de Tokyo, où Grossmann est exposé jusqu’au 5 janvier prochain? Rendez-vous sans plus tarder sur le site plutôt ludique de l’intéressé, qui montre une pratique iconoclaste. Le bon plan consiste à télécharger son book en PDF. Celui-ci livre un aperçu complet de son travail, mêlant vues d’expositions, captures d’écran, céramiques, posters d’expositions et autres oeuvres à découvrir d’urgence. Un véritable univers, selon l’expression consacrée.

www.corentingrossmann.com

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