Alter-héros

Dieu merci, Marvel et DC n’ont pas le monopole des super-héros. D’autres angles et représentations du surhomme pullulent en BD, à l’image de ce Voisin, perle espagnole devenue série Netflix.

Le super-héros est un jeune homme comme tout le monde. Quand il ne combat pas le Mal et les Vilains, il prend une douche, sort les poubelles, oublie de remplacer le PQ dans les toilettes, ment mal à sa copine et oublie les clés de chez lui. Surtout il peut, qui sait, être votre voisin un peu lourdingue et envahissant. C’est en tout cas ce qui arrive à José Ramón, étudiant en droit aussi timide que sérieux, qui ne s’attendait pas à voir un soir son voisin de palier Javier s’accrocher à sa fenêtre, surtout à cet étage de l’immeuble et surtout dans ce costume ridicule. Car oui, quand Javier ne travaille pas à la rédaction du journal Cosmos, Javier est Titan, le super-héros du coin en guerre perpétuelle contre le Docteur Tentacules. Tout sauf un choix pour Javier, obligé par un extraterrestre à prendre sa place et à avaler ses pilules pour acquérir ses super-pouvoirs:  » Je sais que j’ai un drôle de look, mais je suis pas un taré! C’est comme si je m’étais fait renverser par une voiture. Maintenant, je dois porter les collants puant la sueur d’un super-héros. Je ne te le souhaite pas. » Ainsi démarre Le Voisin, une mini- série de trois albums espagnols regroupés en un seul par Dargaud, où il sera plus question de comédie de moeurs et de l’intimité des trentenaires d’aujourd’hui que de combats spectaculaires.

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Déambulations dépressives

« Le Voisin , c’était la bande dessinée dont je rêvais quand je rêvais de Spider-Man « , souligne en préambule de ce gros livre le réalisateur espagnol Nacho Vigalondo, qui a fait de cette BD une série homonyme sur Netflix, disponible depuis le début de l’année, et qui explique en grande partie la traduction tardive et intégrale de El Vecino en français. « Elle ne se contentait pas de brosser le tableau plus ou moins réaliste des temps morts d’une figure archétype, elle racontait un quotidien laissant toujours moins de place à l’identité secrète. Elle ne se résumait pas non plus à une simple comédie (…) elle se permettait quelques déambulations dépressives doublées de caresses métatextuelles. » Comme si Peter Parker, le jeune homme pas très bien dans sa peau, et Spider-Man, le super-héros malgré lui, se faisaient soudain face et échangeaient, longuement, sur la vie, la mort, le destin et les nanas.

Le duo Santiago García/Pepo Pérez réussit ainsi le pari de réaliser « une comédie de super-héros » qui ne propose, sur plus de 200 pages, ni combat spectaculaire, ni « splash pages », ni dramaturgie flamboyante. Cette compilation de trois albums (dont le dernier, étonnamment, en (presque) noir et blanc) tient au contraire plus de la bande dessinée intimiste et contemporaine que du comics classique. Une réinvention bienvenue, et qui en rejoint d’autres.

Le Voisin, de Santiago García et Pepo Pérez, éditions Dargaud, 216 pages.

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Alter-héros

Benoît Brisefer

Si Superman et Batman sont aux fondements du comics américain, Benoît Brisefer incarne parfaitement l’esprit franco-belge. Inventé par Peyo en 1960, Benoît est doué d’une force herculéenne qu’il perd dès qu’il est enrhumé. Pas besoin de collants, ni d’en faire tout un pataquès.

De Peyo (Le Lombard)

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Benoît Brisefer

Si Superman et Batman sont aux fondements du comics américain, Benoît Brisefer incarne parfaitement l’esprit franco-belge. Inventé par Peyo en 1960, Benoît est doué d’une force herculéenne qu’il perd dès qu’il est enrhumé. Pas besoin de collants, ni d’en faire tout un pataquès.

De Peyo (Le Lombard)

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Benoît Brisefer

Si Superman et Batman sont aux fondements du comics américain, Benoît Brisefer incarne parfaitement l’esprit franco-belge. Inventé par Peyo en 1960, Benoît est doué d’une force herculéenne qu’il perd dès qu’il est enrhumé. Pas besoin de collants, ni d’en faire tout un pataquès.

De Peyo (Le Lombard)

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Benoît Brisefer

Si Superman et Batman sont aux fondements du comics américain, Benoît Brisefer incarne parfaitement l’esprit franco-belge. Inventé par Peyo en 1960, Benoît est doué d’une force herculéenne qu’il perd dès qu’il est enrhumé. Pas besoin de collants, ni d’en faire tout un pataquès.

De Peyo (Le Lombard)

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Benoît Brisefer

Si Superman et Batman sont aux fondements du comics américain, Benoît Brisefer incarne parfaitement l’esprit franco-belge. Inventé par Peyo en 1960, Benoît est doué d’une force herculéenne qu’il perd dès qu’il est enrhumé. Pas besoin de collants, ni d’en faire tout un pataquès.

De Peyo (Le Lombard)

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