Le théâtre figé des fenêtres parisiennes s’offre à nos yeux

Stagiaire Le Vif

Gail Albert Halaban, photographe américaine, s’est plongée dans la vie parisienne le temps d’une série de photos appelées « Vis-à-vis ». Dans la continuité de son travail « Out my window » à New-York, la photographe a accepté une invitation de M le magazine du Monde pour photographier les fenêtres parisiennes. Une escapade intimiste, entre voyeurisme et contemplation. L’artiste veut créer une connexion entre ces personnes, emplies de la solitude des grandes villes. Gail Albert Halaban demande l’autorisation des gens qu’elle photographie, et met en scène des moments de banalité du quotidien. Ici une femme qui berce son enfant, là une jeune fille qui sort de sa douche, plus loin un homme qui boit son café. Beaucoup de poésie dans ces carrés de lumière, pris avec une certaine délicatesse. Comme aimait le dire Charles Baudelaire à propos des fenêtres dans Le Speen de Paris « Ce qu’on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie ». Découvrez quelques-unes de ces photos, extraites d’un travail de 67 clichés, et éditées aux éditions La Martinière. AMF

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