Le Joker

de John Burdett, éditions Presses de la Cité, Traduit de l’anglais par Thierry Pïelat, 428 pages.

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Envie de vous immerger dans l’atmosphère de Bangkok et de la Thaïlande sans vous taper le Guide du Routard tout en sortant, vraiment, des sentiers battus? Alors ruez-vous sur les aventures et les enquêtes de l’inspecteur Jitpleecheep, bouddhiste, fils d’un GI et d’une pute locale, et surtout inspecteur le plus improbable de la région, puisque incorruptible -on croit rêver. Le revoilà après Le Pic du vautour ou Bangkok 8, entouré de ses habituels compères (son chef l’ignoble et merveilleux colonel Vikorn ou son collègue transgenre non opéré) et de crimes comme d’habitude particulièrement sanguinaires (un surhomme a arraché, à mains nues, la tête d’une adolescente) auxquels s’ajoutent cette fois de grosses louches de science-fiction (Jitpleecheep va affronter des transhumains, aux capacités réellement augmentées) et même une dimension familiale: l’inspecteur va peut-être enfin retrouver son père, et découvrir sa fratrie, pas piquée des hannetons. L’Anglais John Burdett, installé à Bangkok, tient avec Jitpleecheep l’un des serials les plus drôles, les plus psychédéliques, les plus exotiques et surtout des mieux écrits du genre. Un « régal » à chaque fois.

O.V.V.

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