Critique

Lady Vengeance

Sur un scénario tordu comme les aime le cinéaste sud-coréen Park Chan-wook, le film développe un propos et une forme également vénéneux.

LADY VENGEANCE, THRILLER DE PARK CHAN-WOOK. AVEC YEONG-AE LEE, MIN-SIK CHOI, SU-HEE GO. 2005.
Ce lundi 16 avril à 22h20 sur Arte.

Amateurs du meilleur cinéma de genre, et du thriller en particulier, ne manquez pas ce film resté inédit chez nous de Park Chan-wook, le réalisateur sud-coréen d’Old Boy (primé au Festival de Cannes). Une jeune fille y est accusée de l’enlèvement et du meurtre d’un petit garçon. Arrêtée puis condamnée, elle passera de longues années en prison, occupant son temps à préparer une minutieuse vengeance qu’elle entend réaliser une fois libérée… Sur un scénario tordu à souhait comme les aime le cinéaste, le film développe un propos et une forme également vénéneux. Dernier épisode d’une trilogie consacrée au thème de la vengeance (après Sympathy For Mr. Vengeance et Old Boy), c’est un spectacle brillant et tendu, prenant et par endroits très violent, à ne pas mettre bien sûr devant des yeux trop jeunes ou trop impressionnables. Yeong-ae Lee s’y montre à son avantage. La belle et talentueuse actrice avait déjà travaillé pour Park quelques années auparavant (elle joue dans son Joint Security Area). Elle n’est pas pour rien dans le succès phénoménal de Lady Vengeance en Asie en général et en Corée du Sud en particulier, où des millions de spectateurs ont pris d’assaut les salles où il était projeté. Le film figure encore aujourd’hui dans le peloton de tête des plus grands succès du cinéma local.

Louis Danvers

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