La Sexualité des tyrans

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En 2013, Silvio Berlusconi était condamné à sept ans de prison pour prostitution de mineurs et soirées bunga bunga. C’est Kadhafi qui l’y avait initié, lui qui n’avait rien à craindre de la loi… Les gardes du corps féminines du général étaient ses esclaves sexuelles, les preuves vivantes de sa toute-puissance et de son impunité. “Le sexe est l’une des formes primaires du pouvoir, disait l’écrivain argentin Ernesto Sábato. Mais quelle relation existe-t-il entre dictature et sexualité? La sexualité des tyrans conditionne-t-elle la pratique du pouvoir? Existe-t-il une sexualité type des dictateurs? Nourri par un docteur en psychologie politique et des historiens auteurs d’ouvrages plus ou moins étroitement liés au sujet, le documentaire de José Bourgarel raconte la vie intime des quatre plus grands dirigeants autoritaires du XXe siècle. Benito Mussolini, dont le rapport aux femmes était commandé par un cynisme total, qui a assouvi sa sexualité débordante avec des comtesses et des serveuses, a négligé les affaires de l’État pour passer du temps avec ses maîtresses et a terminé fusillé, lynché et pendu avec l’une d’entre elles. Adolf Hitler, à la sexualité quasiment inexistante (on ne lui connaît que deux aventures). Un mec charmeur complexé quant au passage à l’acte. Mao Tsé-toung, grand amateur de femmes. Avec quatre épouses, plusieurs concubines et des centaines de maîtresses qu’il traitait comme des objets. Et enfin Josef Staline (le puritain hypocrite et paranoïaque), qui séduisait les femmes de ministres, de généraux, de cadres du parti pour les manipuler. Un autre regard sur l’Histoire…

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Documentaire de José Bourgarel.

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