La guerre, la vraie

L’onde de choc soulevée par l’invasion russe en Ukraine gonfle dans le milieu du jeu vidéo. En Russie, de nombreux éditeursconstructeurs comme Nintendo, Microsoft et Sony ont arrêté leurs ventes tandis qu’Electronic Arts a enlevé toutes les références russes aux versants en ligne de NHL et FIFA. De l’autre côté de la frontière, les éditeurs de studios basés en Ukraine comme GSC Game World ( STALKER) et 4A Games ( Metro) ont aligné des dons à des organisations humanitaires, dont la Croix-Rouge. Ubisoft aide, lui, ses développeurs ukrainiens via des avances sur salaires et des aides au logement à l’étranger. Wargaming ( World of Tanks) a fait de même pour aider les 550 développeurs de Persha Studia, à Kiev ( World of Planes). Le geste n’est pas anodin. Car s’il est officiellement basé à Chypre, Victor Kislyi, son patron biélorusse, garde un fort ancrage à Minsk puisqu’il y gère le plus grand studio de son groupe. Kislyi rejoint ainsi une série de voix s’opposant à l’aide apportée par son pays au Kremlin, sans pour autant arrêter les serveurs des joutes en ligne de World of Tanks. Une ténacité qui tranche avec Nintendo, qui a reporté sine die la sortie des combats stratégiques très cartoonesques d’ Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp sur Switch.

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