Critique | Musique

Kenny Dorham – Four Classic Albums

Philippe Elhem
Philippe Elhem Journaliste jazz

JAZZ | Mis à part This Is The Moment (1958) où Kenny ne se contente pas de jouer de la trompette mais « croone » d’un bout à l’autre, les albums réunis ici constituent le haut du panier de sa production.

Kenny Dorham - Four Classic Albums

Quiet Kenny (1959) le voit à la tête d’un quartette pour un répertoire de standards à l’exception de Lotus Blossom, une de ses compositions majeures. Les deux autres (1961 et 1962) le retrouvent associé à l’un de ses complices préférés, l’altiste Jackie McLean. Inta Somethin’, capté live, comporte deux titres du trompettiste alors que Matador offre la première version de l’emblématique (Melody for) Melanie du saxophoniste -pour trois merveilles du hard bop, Matador, déjà en mutation, constituant l’un des ultimes sommets du genre.

KENNY DORHAM, FOUR CLASSIC ALBUMS, AVID JAZZ EMSC 1080 (NEW ART INTERNATIONAL) ****

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